FAQ

Vous avez pris connaissance en détail des conseils concernant le cas de votre protégé, mais vous aimeriez plus de précisions sur certains points?

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Astuce
: le Guide concernant la découverte d’un jeune corvidé est très dense. Il est souvent nécessaire de le relire plusieurs fois, afin de n’oublier aucun détail important.

Pour aller plus loin, voici les réponses aux questions les plus couramment posées :

 

Puis-je proposer d’autres aliments ?

Comme indiqué dans la rubrique Alimentation, la liste proposée correspond à des aliments ayant fait leur preuve, au fil des ans : ils couvrent les besoins (protéines et calcium notamment) des jeunes oiseaux, tout en n’occasionnant pas de lésion sur les organes (foie, reins) , et en garantissant une qualité de plumage suffisante pour affronter la première année de vie, avant la mue complète.
Nous déconseillons vraiment de « tester » d’autres recettes.

Pourquoi ne pas utiliser une pipette ou une seringue ?

L’entrée de la trachée (système respiratoire de l’oiseau) est située sur la langue.
En faisant couler du liquide dans le bec, on court le risque que l’eau passe directement dans les poumons, ce qui, au pire, provoque la noyade, ou au moins risque de déclencher des difficultés respiratoires par la suite.

Voici une vidéo qui montre l’intérieur du bec d’une jeune pie : regarder sur Youtube

 

Comment abreuver le jeune oiseau ?


Évidemment, les parents ne transportent pas d’eau. L’apport hydrique est apporté par les aliments. C’est pourquoi nous insistons sur la nécessité de ne pas donner de l’eau à la pipette. Vous pouvez proposer une gamelle d’eau, afin que le juvénile se serve seul. Ne JAMAIS lui donner directement dans le bec. S’il n’est pas capable de boire seul, il suffit de lui donner de la nourriture bien humidifiée.

Voici une vidéo qui montre l’intérieur du bec d’une jeune pie : regarder sur Youtube

Il y a beaucoup de chats dans le quartier

En France, les populations de chats sont partout importantes.
La prédation de ceux-ci sur les corvidés  est à craindre tant que le juvénile ne vole pas.
Les attaques, même si elles ne tuent pas le jeune oiseau, sont souvent à l’origine d’infections. Il est donc toujours nécessaire de consulter un vétérinaire, qui, en général, prescrira un antibiotique.

CEPENDANT, cet argument ne peut suffire à retirer un jeune corvidé à ses parents.
Si l’animal est réellement en danger, il suffit de suivre scrupuleusement la partie du Guide correspondant à la situation de votre protégé, pour lui porter efficacement secours pendant les quelques jours nécessaires à son apprentissage du vol.

Puis-je donner du jambon/de la charcuterie ?

NON !

Il s’agit d’aliments contenant du sel, donc contre-indiqué pour votre protégé.
Comme indiqué dans la rubrique Alimentation, la liste proposée correspond à des aliments ayant fait leur preuve, au fil des ans : ils couvrent les besoins (protéines et calcium notamment) des jeunes oiseaux, tout en n’occasionnant pas de lésion sur les organes (foie, reins) , et en garantissant une qualité de plumage suffisante pour affronter la première année de vie, avant la mue complète.
Nous déconseillons vraiment de « tester » d’autres recettes

Comment apprendre à voler à l’oiseau

pie malade
Vous ne pouvez pas apprendre à voler à votre protégé, car …vous ne savez pas voler vous-mêmes ! Blague à part, des « conseils » farfelus circulent sur le net, avec des «recettes» pour apprendre à l’oiseau comment muscler ses ailes. Il s’agit de manipulations inutiles, voire dangereuses, qui font courir des risques de chute, n’apprennent rien à l’oiseau, et peuvent même le mettre en échec et retarder ce qu’il fera, de toutes façons, naturellement.
Sans parler des risques d’imprégnation !.. A ne PAS faire, donc.

De la même manière qu’on n’apprend pas à marcher à un chiot ou un chaton, il n’est pas nécessaire « d’apprendre » à voler à l’oisillon.

Votre protégé, à condition d’être installé selon les conseils indiqués dans le Guide (rubrique « debout, marche », onglet « l’installer » ) va naturellement apprendre seul à voler. En compagnie de ses parents, cet apprentissage dure quelques jours. Cela est plus long s’il est détenu par l’humain (+5 jours en moyenne)

Pourquoi ne puis-je pas installer le jeune oiseau dans une cage ?

Quelle que soit la cage, ses barreaux exercent une action d’abrasion sur les plumes. Quand il s’agit d’un juvénile, les plumes en croissance seront trop fragilisées pour permettre à l’oiseau de voler correctement quelques semaines plus tard.

C’est pourquoi le Guide indique LA bonne manière d’héberger votre protégé, selon son stade de développement.

 

Astuce : Tant qu’il est tout petit (ou s’il s’agit d’un adulte blessé, en transition chez vous avant son transport vers le Centre de Soins), vous pouvez « tapisser » l’intérieur de la cage avec des plaques de carton, pour limiter l’impact sur les plumes de votre protégé.

 

 


Une « volière », comme son nom l’indique, doit permettre à l’oiseau de « voler ». Les volières sur roulettes vendues dans le commerce ne sont en réalité que des cages, un peu plus grandes que la moyenne. Une volière mesure, pour un petit corvidé, au minimum 9 mètres carré, avec une hauteur de 1,80m ou plus.

J'ai « élevé » depuis plusieurs semaines un corvidé qui « ne veut pas reprendre sa liberté » ?

Si l’oiseau mange seul depuis 3 semaines, et que vous ne l’avez pas encore rendu à son milieu, vous êtes dans une situation complexe : vous souhaitez que l’oiseau s’en aille, mais celui-ci considère qu’il s’agit de sa maison , de sa famille, et de son groupe social : il n’y a AUCUNE raison qu’il parte.
Il a possiblement de grandes difficultés à communiquer efficacement avec ses congénères et/ou se dirige systématiquement vers les humains du voisinage. Il est donc en danger. De très nombreux corvidés élevés par l’humain finissent très mal (capturés, tués, piégés)

Il n’existe que 2 possibilités :

  1. Vous allez devoir assumer « ce que vous avez apprivoisé » (le Petit Prince de St Exupéry) : il va falloir aménager un espace de vie suffisamment spacieux, sécurisé, et protégé des intempéries pour votre animal (vérifier auprès de la préfecture l’autorisation de détention nécessaire). Celui-ci vivra en moyenne 20/25 ans. Il aura besoin de contacts sociaux, de jeux, d’une nourriture adaptée.
  2. Tenter une procédure de réintroduction, en demandant à un centre de sauvegarde de le prendre en charge : ceci ne fonctionne, à ce stade, qu’à condition qu’il soit placé avec des individus DE LA MÊME ESPÈCE. Il doit apprendre les codes sociaux, et être parfaitement intégré, avant que les oiseaux du groupe constitué ne soient relâchés ensemble. Cette technique ne fonctionne pas s’il n’y a pas de corvidé de son espèce (taux de réussite non significatif entre pies/corneilles/freux)

 

Quelles photos puis-je envoyer (et comment) ?

Lorsque vous nous envoyez un mail afin d’obtenir un conseil personnalisé pour un oiseau recueilli (https://www.ladel.fr/contact/), nous demandons systématiquement 2 photos bien nettes de l’oiseau concerné :

  • 1 photo de profil de la tête
  • +1 photo, vue du dessus, incluant le corps, en entier, (avec la queue) sur fond clair.

Vous pouvez joindre, le cas échéant, une photo du problème éventuel que vous avez identifié. Votre envoi contiendra donc un maximum de 3 photos.


Nous vous remercions de bien vouloir prendre le temps de vérifier la netteté des images, que nous devrons agrandir, afin d’avoir un aperçu correct de la situation de votre protégé.
Nous vous conseillons donc d’éliminer les photos avec des contre-jours / sur ou sous-exposition/ floues/ tâches lumineuses/ect

 

Comment obtenir un suivi personnalisé pour mon protégé ?

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Nous avons conçu la rubrique « CONSEILS » avec un guide interactif facile à utiliser, et très complet. 
Ainsi la quasi-totalité des situations rencontrées par le découvreur d’un corvidé sont abordées, afin d’apporter une réponse rapide, à toute heure.

Ces conseils sont mis gracieusement à votre disposition, afin de donner les meilleures chances au jeune oiseau que vous avez découvert. Nous avons essayé d’être le plus exhaustif possible. 

En raison d’un très grand nombre de sollicitations, les accompagnements personnalisés (par mail ou téléphone) seront prioritairement réservés aux adhérents et donateurs (à partir de 1€). En effet, faute de moyens, nous n’avons aucun salarié, et ne pouvons donc nous occuper sérieusement des animaux en soins, répondre au téléphone et aux mails, gérer les différents volets de l’association (actions juridiques, médiatiques et de sensibilisation) et continuer notre activité professionnelle en même temps (puisque nous ne sommes pas subventionnés).

Merci de votre compréhension.

ps: pour nous aider, c’est ici