Espaces urbains
Mal perçus, victimes d’a-priori moyenâgeux, les corbeaux souffrent d’une intolérance grandissante de la part de certains urbains. Se concentre sur eux toute la violence qui ne peut s’épancher sur d’autres sujets, moins faciles à « éliminer ». Parallèlement, le public se montre de plus en plus sensible à la question de la souffrance animale.
Effectivement, lorsque une colonie de corbeaux niche en ville, elle peut occasionner des désagréments.
Les plaintes reçues par les services municipaux concernent essentiellement les bruits et les salissures.
Parfois assorties d’un argument principalement utilisé par le milieu de la chasse: la prédation sur d’autres espèces d’oiseaux.
Explications :
✘ Ils font du bruit
D’avril à juin, les petits réclament bruyamment la becquée à leurs parents
✔︎ Ce désagrément peut être limité en favorisant l’installation de la colonie en un lieu moins fréquenté, quand cela est possible. Une communication « en amont » auprès des riverains permet également de diminuer sensiblement le nombre de plaintes.
✘ Ils salissent par leurs fientes
Les déjections sont visuellement dérangeantes et malodorantes. Cependant, les corbeaux sont réputés très peu sensibles aux maladies. Il n’a jamais été rapporté à ce jour de transmission de zoonose du corvidé vers l’homme.
✔︎ Certaines mairies offrent des bons de nettoyage pour les véhicules les plus touchés. Il est parfois possible de tendre pendant cette courte période des toiles de protection, augmenter la fréquence des nettoyages, … tout en mettant en place une information sur les points les plus sensibles .
✘ Ils peuvent manger des petits oisillons
Faux pour le corbeau freux. En ce qui concerne la corneille noire et la pie, ce comportement s’observe uniquement en période de reproduction. Toutes les études ont démontré qu’il n’y avait pas d’impact négatif sur les populations de petits passereaux sur le long terme. Par contre, le chat domestique fait des ravages dans les nichées. Plus d’infos ici
✔︎ Laisser des haies suffisamment denses et hautes pour accueillir les nichées de petits passereaux. Ne pas boucher systématiquement les cavités qui permettent la nidification des petites espèces, ainsi protégées…

Conformément à la directive européenne du 30 novembre 2009 concernant la conservation des oiseaux sauvages et à l’arrêté ministériel du 30 juin 2015 relatif aux animaux classés nuisibles.
L’idée doit être de ménager à la fois la biodiversité, et la sensibilité des plaignants.
Dans tout les cas, une gestion respectueuse et intelligente de la faune doit être favorisée, preuve d’une véritable préoccupation de l’avenir des citoyens.
En effet, le départ d’une colonie libère un espace qui sera recolonisé soit par l’espèce visée, soit par d’autres espèces, dont la gestion s’avère parfois encore plus problématique pour les communes.
Quand agir ?
En admettant qu’une colonie créerait des nuisances telles que cette approche apparaisse inenvisageable (proximité d’un grand nombre d’habitations), les solutions à mettre en place ( enlèvement des nids… ) doivent être conclues entre novembre et mi-janvier , c’est-à-dire AVANT la nidification de ces espèces.
Les méthodes d’effarouchement (sonores ou visuelles : tirs détonants/crépitants, laser -en alternance) doivent, elles, être appliquées avec constance dès le début de l’installation (février/mars ) et jusqu’à mars-avril selon les années.
⇒ En effet, une fois la nidification entamée, il est extrêmement compliqué de déloger les corvidés.
Ces méthodes trouveront toute leur efficacité UNIQUEMENT si, parallèlement, sont proposés des lieux favorables à la colonisation des corvidés, éloignés des activités humaines qui subissent des dommages du fait de leur présence (arbres non élagués, suffisamment denses et d’une hauteur adaptée).
Nous insistons particulièrement sur la nécessité de coordonner précisément une communication ciblée, aux actions éventuelles de déplacement/dérangement des colonies. L’expérience nous a montré que négliger ce point expose à une recrudescence de plaintes souvent injustifiées. Notre grande habitude de ces situations nous permet de vous épauler efficacement. ➤ Demander un accompagnement personnalisé
Nous vous aidons
L’association LADeL est à votre disposition pour vous apporter son expérience sur les questions liées à la présence des colonies de corbeaux.
Une information complète des citoyens, associée à la mise en place de moyens judicieusement choisis permet de régler intelligemment cette problématique.
Seule une réflexion raisonnée, écologique et éthique, permet de résoudre, à long terme, les problèmes de cohabitation entre activités humaines et faune sauvage.
Notre parfaite connaissance de ces espèces, et notre expérience de terrain sur ces sujets très précis, nous permet de vous accompagner sur la pertinence des actions à mettre en place.
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Visionner les réponses de LADeL aux maires autorisant des battues (tirs en période de reproduction) :